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dimanche 22 septembre 2019

Maison de l'UNESCO

JOURNÉES DU PATRIMOINE

UNESCO
7, place de Fontenoy 
75007 Paris




Un rappel : UNESCO, ça veut dire
"Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture"....

(en anglais ! :
United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization).

Moi je connais plutôt le terme "World Heritage" que je vois si souvent inscrit dans les villes que je visite dans mes voyages. Car l''UNESCO est connue depuis 1972 pour sa liste du patrimoine mondial pour le patrimoine matériel, culturel et naturel. Une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a existé de 2001 à 2006.

C'est la deuxième fois seulement que la Maison de l’UNESCO s'ouvre au public à l’occasion des Journées du Patrimoine. Alors je vais aller visiter le "World Heritage Centre" puisque j'ai la chance d'habiter Paris.







Fondation de l'UNESCO

L'UNESCO est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies (ONU) créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.

Elle a pour objectif selon son acte constitutif de "contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples".

L'UNESCO a été fondée par vingt États, signataires de l'Acte constitutif en 1946 :
Au 1er janvier 2019, l’UNESCO compte 193 États membres, ainsi que 11 membres associés60,61 et 2 États observateurs.


À la suite des signatures de la Charte de l'Atlantique et de la Déclaration des Nations unies, la Conférence des ministres alliés de l'éducation (CAME) se réunit à Londres, entre le 16 novembre 1942 et le 5 décembre 1945.

Le 30 octobre 1943, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS expriment la nécessité d'une organisation internationale dans la déclaration de Moscou. Elle est suivie par les propositions du 9 octobre 1944 lors de la Conférence de Dumbarton Oaks.

À partir de la proposition de la CAME et conformément aux recommandations de la Conférence de San Francisco qui se tient entre avril et juin 1945, la Conférence des Nations unies pour l'établissement d'une organisation éducative et culturelle (ECO/CONF) est convoquée à Londres du 1er au 16 novembre 1945. Elle rassemble les représentants de 44 États. Pendant l'ECO/CONF, l'Acte constitutif de l'UNESCO est introduit et signé par 37 États, cependant qu'une commission préparatoire est également établie.

Celle-ci poursuit ses travaux du 16 novembre 1945 au 4 novembre 1946, jour où l'Acte constitutif entre en vigueur avec le dépôt de la vingtième ratification d'un État membre.


Le siège de l'UNESCO est situé à Paris (France), au 7/9, place de Fontenoy. En 1946 l’UNESCO s’était d'abord installé dans l’ancien hôtel Majestic dans le 16e arrondissement de Paris. Puis en 1958, il rejoint la maison de l'UNESCO située dans le 7e arrondissement de Paris, son siège actuel.  Sont rattachés au siège plus de cinquante bureaux, plusieurs instituts et centres dans le monde entier. L'UNESCO poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes, naturelles, sociales et humaines, la culture, la communication et l’information.


Dans le quartier de l'École-Militaire





On est derrière l'École Militaire, tout près de la Tour Eiffel





L'École militaire


Les écuries de l'École militaire


Dans ma  liste de choix en cette journée du Patrimoine, j'avais mis :
Ne pas aller là où il risque d'y avoir des manifs. 
Ne pas prendre le métro..... 


 à pied !


Ne pas faire de longues queues...
Surprise, je ne pensais pas qu'il y aurait la queue pour visiter l'UNESCO. 
Mais elle n'est pas très longue. J'ai peut être fait la queue pendant 5 mn.







On passe par un sas de sécurité, tapis roulant pour le sac et je passe sous le portique.
On nous distribue un plan... qui me fut très utile.




Le bureau de la Directrice 

J'accède au grand hall du rez de chaussée. Tout de suite je tombe sur une longue queue... si on veut visiter le bureau de la Directrice générale de l’UNESCO... Accès unique, file dédiée devant l’ascenseur du Hall Ségur, visite par groupes de 15.




La directrice actuelle c'est Audrey Azoulay, élue à l’occasion d’un 5e et dernier tour de vote des 58 membres du Conseil exécutif avec une majorité de 30 voix contre 28 pour le candidat qatari Hamad ben Abdelaziz al-Kawari.

Après avoir exercé plusieurs postes de direction au sein du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) à partir de 2006, puis conseillère culturelle du président de la République François Hollande entre 2014 et 2016, puis ministre de la Culture et de la Communication entre 2016 et 2017.

Élue pour un mandat de 4 ans, Audrey Azoulay  occupe depuis le 13 novembre 2017 la fonction de directrice générale de l'UNESCO.


La visite est libre, mais balisée par les équipes UNESCO, et des étudiants bénévoles de l'Ecole du Louvre, au milieu d’œuvres installées aussi dans les jardins et espaces extérieurs.

J'ai laissé la queue pour prendre mes repères dans ce grand hall, je suis revenue un peu plus tard, mais il y avait tout autant de queue. Donc, j'ai abandonné de visiter le bureau de la Directrice.

Sur ma droite l'énorme jardin que j'avais longé par l'avenue Lowendal. Envie de soleil !!!! J'y vais.

Un ensemble architectural emblématique, en plein cœur de Paris... Il a été conçu par les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi Nervi. Le siège de l'UNESCO est représentatif du style architectural des années 1950.  Le porche est monumental. 







Dans le jardin, des sculptures.




Un véritable musée d'art moderne

Dès la conception de son siège de la place de Fontenoy, inauguré le 3 novembre 1958, l'UNESCO a commandé à de grands artistes des œuvres destinées à embellir les lieux et, pour certaines d'entre elles, à symboliser la paix.

Au fil du temps, d'autres œuvres ont été acquises ou offertes à l'Organisation par des États membres. Bazaine, Tapiés, Le Corbusier et bien d'autres artistes célèbres ou méconnus sont présents dans ce musée universel, symbole de la diversité de la création artistique dans le monde.

Il abrite une collection d’œuvres d’art uniques -  Erró, Alberto Giacometti, Joan Miró, Henry Moore, Pablo Picasso, Eduardo Chillida, Isamu Noguchi... et dans les jardins un stabile d'Alexander Calder.
 – et l’un des plus beaux jardins japonais.

Tout au long du parcours, les élèves de l’École du Louvre m'ont aidée, nous racontant l’histoire de chaque œuvre et ont répondu à toutes mes questions. Super.


Alexander Calder (Etats-Unis, 1898-1976)
Spirale (1958)




Zourab Tsereteli (Géorgie, 1934-)
La naissance d'un homme nouveau (1992)


Eduardo Chillida (Espagne, 1924 - 2002) - Etude pour peigne du vent VI (1968)
Erik Reitzel (Danemark, 1941- 2012) - Globe symbolique (1995)


Henry Moore (Royaume-Uni, 1898-1986)
Silhouette au repos (1958) 


Une maquette de l'édifice



Mais je passe dans l'autre jardin, autant profiter de ce soleil radieux, et de cette bonne chaleur.


Vassilakis Takis (Grèce, 1925 -)
Signaux Eoliens (1993)

Lalit Verma (Inde)
Sri Aurobindo




Art traditionnel Azerbabaïdjanais - Cheval  et Bélier (12e/13e siècles)


Cet escalier de secours m'impressionne;



Il y a aussi des points remarquables comme l’ange de Nagasaki, l’Espace de méditation de Tadao Ando, le Square de la Tolérance de Dani Karavan et le Globe symbolique d’Erik Reitzel, Totes les coses de Tapies, Guinovart, La Liberté : la paix le jour d'après d'Abelardo Espejo Tramblin.

Le Square de la Tolérance

Dans son préambule, resté célèbre, la charte constitutive de l'UNESCO énonce que "les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix". Par la suite, le congrès de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, qui s'est tenu en 1989, a permis à l'UNESCO de s'accorder sur un principe essentiel : "la paix représente bien plus que la fin des conflits armés".


Dani Karavan (Israël, 1930 -)
"Square de la tolérance"


Le "Square de la tolérance"de Dani Karavan est un don de l’artiste et de l’Etat d’Israël. Sa construction a été élaborée de 1993 à 1996 au siège de l’UNESCO à côté du jardin japonais et de l’œuvre de Vassilakis Takis "Signaux éoliens" (1993).


Donation faite à l'UNESCO par l’Etat d’Israël et l’artiste, inauguré le 1er mai, 1996, dédié à la promotion de la paix de l’UNESCO et en hommage au Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, grand acteur de la paix au Moyen Orient, assassiné le 4 novembre 1995.

Ce monument est composé de plusieurs éléments. Sur une colline artificielle est érigé un olivier, arbre à la fois symbole de la Paix ainsi qu’un élément renvoyant à la biographie personnelle de l’artiste.

Afin d’affirmer son espoir pour la paix au Proche-Orient, Dani Karavan a fait gravé sur la même ligne la phrase en arabe et en hébreu.

Autour de cette colline se trouve des bancs circulaires en pierre, propices à la méditation des premières lignes du préambule de l’acte constitutif de l’UNESCO, gravée en 10 langues différentes (arabe, hébreu, français, anglais, chinois, espagnol, hindi, italien, portugais, russe), sur le mur de pierre.


"Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, 
c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées 
les défenses de la paix".


Un quatrième élément vient parachever cette structure environnementale : une tranchée permet de surplomber des éléments archéologiques provenant de la terre d’Israël, mises en dépôt à l’UNESCO par le Département des Antiquités d’Israël.

Ceux-ci ont été choisis, à dessein, parmi certaines cultures et croyances qui ont peuplé la terre d’Israël au cours de l’histoire : une colonne d’époque romaine (1er-2ème siècle), une colonne de granit de Césarée d’époque d’Hérode (1er-2ème siècle), une base de colonne de l’époque byzantine (6ème-7ème siècle), une colonne d’époque byzantine de Néguev (5ème-6ème siècle), un chapiteau d’époque romaine (3ème-4ème siècle), un chapiteau de l’époque byzantine (6 ème siècle)…


Avec ses chemins de pierre, ses espaces de repos, et le bruit de l’eau, cette structure environnementale est une "œuvre à voyager physiquement".






Le jardin Japonais

Aussi appelé le jardin de la paix, le jardin japonais est l'oeuvre du sculpteur et designer américain Isamu Noguchi. Historiquement, ce jardin est très important parce qu’il est le premier créé par un sculpteur et non par un jardinier. C'est une donation du Gouvernement nippon à l'UNESCO, il porte partout la marque de l’esprit japonais et en même temps il exprime partout la création artistique personnelle de Noguchi.

Il occupe plus de 1 500 m2 de terrain. Tout en courbe, il possède un lac avec des espaces plantés ou minéraux, et possède un ruisseau, un lac, un pont, des arbustes et des arbres. Tous les éléments de ce havre de paix ont été réfléchis et ils composent ensemble l'oeuvre de l'artiste. L'harmonie et la sérénité sont les maîtres mots.
  


Au-dessus d'un lit de gravier, un pin taillé en nuages donne la réplique à quelques cerisiers à fleurs. Un bassin se laisse arpenter par des pas japonais et offre des moments de détente. Sculptures, pont, rochers, ruisseau : les composants du jardin nippon sont bien présents, orchestrés par la main du sculpteur.


Très structuré, le jardin décline une série de formes géométriques au sol.
Elles distinguent des espaces de promenade, de détente ou de contemplation.  




La "Fontaine de la paix" vient compléter cette composition. Cette sculpture, également réalisée par Isamu Noguchi, est formée d'un roc de granite sur lequel le mot " Paix " est gravé en caractères japonais. Cela a valu au jardin d'être surnommé "le jardin de la paix".

Isamu Noguchi (Japon - Etats-Unis, 1904 - 1988)
Fontaine de la Paix (1956-58)

L'ange de Nagasaki 

Le 9 août 1945, une bombe atomique explosait sur Nagasaki. Dans l'église d'Urakami détruite elle aussi, ce petit bout de statue (40 cm) fut miraculeusement épargné. Il a été donné par la ville de Nagasaki à l'UNESCO pour le 30° anniversaire de l'organisation en 1976. Et elle se trouve dans le jardin japonais de l'Unesco...


Anonyme (Japon)
L'Ange de Nagasaki

Deux élèves de l’École du Louvre se trouvaient là et j'en ai profité pour leur demander des renseignements sur l’École du Louvre, car je n'oublie pas que c'était pa première grande école où j'étais censée me diriger plus tard quand j'avais 14 ans. Et oui, j'ai changé d'orientation.

L'espace de méditation




L'Espace de méditation a été conçu par l’architecte japonais Tadao Ando né  à Osaka le 13 septembre 1941, pour le siège de l’UNESCO à Paris l’année où ils célèbrent le cinquantième anniversaire de l’institution.



A l’intérieur de l'Espace de méditation de Tadao Ando, le visiteur peut s’arrêter et s’asseoir une de ces chaises en fonte dont le dossier est extrêmement haut et d’aplomb. Une fois assis dans l’une de ces chaises, la rigidité de son dossier oblige à se tenir très droit, dans une pose solennelle et cadrée. Cela invite au recentrement sur soi... (on, je n'ai pas photographié les chaines...)


Des animations

Je repasse à l'intérieur du bâtiment. Je tombe sur le stand d'Ubisoft,  cet éditeur et distributeur de jeux vidéo où il y a une énorme queue. Première présentation grand public de "Notre-Dame de Paris, l’expérience VR".

Vous savez cette technologie de réalité virtuelle où avec un casque VR  le spectateur n'est plus face à un écran à regarder un film, mais plongé à l'intérieur de celui-ci, à 360°, ce qui permet l’immersion total du spectateur.

Moi ça me fait très peur de me trouver submergée par une réalité virtuelle, c'est comme ça,, alors je ne fais pas la queue.

Je tombe sur un atelier d'activité pour les enfants. Un chantier de construction miniature. Le Centre Kapla invite petits et grands à construire ensemble des monuments et des sites du patrimoine mondial.




Des œuvres d’art d'artistes renommés

C'est comme si je me trouvais dans un musée d'Art moderne.

En 1957, le "Comité pour l’Architecture et les œuvres d’art" de l’UNESCO, avec le Comité de conseillers artistiques, sélectionne onze artistes (tels Picasso, Calder, Afro, etc) pour entreprendre la décoration artistique de son siège permanent à Paris, inauguré en 1958.

Le site possède des œuvres d’art d'artistes renommés.


Jean Bazaine (France, 1904 - 2001)
Rythme d'eau (1958-60)

Mosaïque en émaux et pierres naturelles, réalisée avec l’aide de Maximilien Herzélé, mosaïste.
La pose et la taille des tesselles sont inégales pour jouer avec la lumière.


Le "Comité pour l’Architecture et les œuvres d’art" de l’UNESCO passe une commande à Jean Bazaine pour une mosaïque. La mosaïque monumentale "Rythme d’eau" a été créée en résonance avec le jardin japonais dans le cadre de la construction du bâtiment. Elle est constituée de tesselles de différents matériaux comme l’émail et la pierre. Bazaine est particulièrement sensible à l’expressivité des matériaux, et il créé ici des ensembles bleus, blancs/gris, rouges et jaunes/orangés.

Lorsque l’on s'approche, on découvre que chacune de ces formes a été composée à l’aide de plusieurs couleurs. Dans les formes rouges, on trouve des tesselles rouges, bordeaux, violettes. Ainsi par l’association de différents matériaux et couleurs, la mosaïque est vibrante comme peut l’être l’eau.

Selon les propos de Bazaine, la densité et l’ampleur de ces rythmes sont sensées transcrire "les grands signes essentiels qui sont la vérité de l’homme et celle de l’Univers". Dans ses écrits et ses réflexions, Bazaine a médité sur la démarche du peintre, qui est sensé allier le geste créateur à la quête du sacré, son œuvre chargée de valeur émotionnelle tendant à rejoindre le religieux. Pour lui, l’essentiel tient dans cette "illumination quotidienne, cet œil ouvert sur le monde, qui n’est, de plus en plus, à mesure que nous avançons, qu’un regard vers l’intérieur, un examen de conscience".




Parmi ces artistes, le peintre et sculpteur espagnol, Joan Miró, est choisi pour l’exécution d’un mur en céramique, projet pour lequel il reçoit le prix Guggenheim cette même année.

Cette composition se comporte de deux murs placés perpendiculairement, à l’origine à l’extérieur des bâtiments et qui se nomment "Le mur du Soleil" et "Le mur de la Lune". Pour des raisons de conservation, les œuvres ont été par la suite recouvertes d’un abri.


Joan Miró (Espagne, 1893 - 1983) - Josep Llorens Artgas (1892-1983)
Les murs de la lune et du soleil (1958) - Mural en céramique émaillée, composé de plaques de céramiques









"La chute d’Icare" par Picasso

Cette décoration murale est une peinture acrylique sur bois. L'œuvre est composée de 40 panneaux de bois plaqué peint à l’acrylique, couvrant une surface d'environ 90 m². Picasso l'a réalisée alors qu'il était à Vallauris.


Pablo Picasso (Espagne, 1881 - 1973)
La chute d'Icare (1958) 

En 1957, l’UNESCO passe une commande pour une peinture murale auprès de Pablo Picasso. L’artiste débute ses études pour la décoration du nouveau bâtiment parisien au mois de décembre 1957 et remplit deux carnets de croquis avec des figures de baigneurs et de nus, travaillant dans la continuation de la série des Baigneurs réalisées en 1956.

Elle représente une scène de plage avec des personnages debout et allongés, scène animée par une figure qui tombe, bras et jambes écartés, dans l’imposante surface bleue de la mer.

Initialement intitulée "Les Forces de la Vie et de l’Esprit triomphant du Mal", la composition perdra ce titre dès 1958. Georges Salles lui préfère alors l’appellation toujours en usage, "La chute d’Icare", et par extension le symbole de la lutte du bien et du mal. 

Picasso a lui-même parlé seulement de "gens qui se baignent, tout simplement". 



L'anecdote qui nous est racontée par une étudiante de l'Ecole du Louvre est que lorsque Picasso a vu son oeuvre installée dans la salle de l'UNESCO, il a estimé qu'une passerelle en béton bouchait en partie la vue de son travail et il a refusé de la signer. Regardez, ce n'est pas signé...


Je suis ensuite, au bout du hall, entrée dans les deux salles de conférence. Bof, rien d'intéressant.




Visite terminée ! A ma sortie, il y avait encore une queue.






Bon, 8 km à pied aujourd'hui, mais ça en a valu la peine.


Des visites del’UNESCO sont organisées tout au long de l’année.
Détails sur  ☞ https://on.unesco.org/visites

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