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dimanche 18 septembre 2022

Institut du Monde Arabe

JOURNÉES DU PATRIMOINE - JOUR 2

Dimanche 18 Septembre 2022



 
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed-V
75005 Paris
Informations : + 33 (0)1 40 51 38 38
https://www.imarabe.org/fr
Métro :Jussieu, ligne 7
Cardinal Lemoine, ligne 10
Bus : Lignes 24, 63, 67, 86, 87, 89
 

L’Institut du monde arabe a été construit en 1987 sous la présidence de François Mitterrand au cœur du Quartier Latin par la France et les États de la Ligue arabe pour faire connaître et rayonner la culture arabe sous toutes ses formes. 

Il est ouvert au public depuis décembre 1987. Dans son discours d'ouverture du 30 novembre 1987, Mitterrand avait mis l'accent sur l'aspect culturel, un axe qui continue d'être soutenu par de nombreuses expositions et une vaste bibliothèque.
 
Situé entre l’université de Jussieu et les bords de Seine, l’IMA a été édifié sur un terrain riche en histoire, où se trouvaient jadis la porte Saint-Bernard, l’abbaye Saint-Victor et la halle aux vins. 

Il se dévoile le long de la Seine et devant l’Université de Jussieu. Face à l’île Saint-Louis, il offre l’une des plus belles vues sur Paris et la cathédrale Notre-Dame.




Situé en plein cœur du Paris historique, il est reconnu dans le monde entier comme un symbole de l’architecture contemporaine. L’Institut du monde arabe a fait connaître Jean Nouvel à l'international. Le projet a été réalisé par le groupe d'architectes français Jean Nouvel, Pierre Soria et Architecture Studio. Jean Nouvel a reçu le prestigieux prix Aga Khan d'architecture en 1989 pour la conception de l’Institut.

Sa construction a été financée conjointement par les États arabes et la France dès 1980. 
 

Histoire

Vers la fin des années 1970, le gouvernement français est plus que jamais conscient de l’absence de représentation du monde arabe en France alors que la France entretient des liens historiques anciens avec une grande partie des États qui composent le monde arabe. 

Depuis 1926, date à laquelle l’État a fait construire la Grande Mosquée de Paris, il manquait un lieu laïc pour valoriser la civilisation du monde arabe, son savoir, son art, son esprit et son esthétique. 

La volonté des politiques de créer un pont entre l’Orient et l’Occident donne naissance le 28 février 1980 à l’idée de la fondation de l’Institut du monde arabe, un établissement placé sous l’autorité morale d’un Haut Conseil, composé des représentants de tous les États membres de la Ligue arabe, et financé par la France et les États arabes.

C’est Valéry Giscard d’Estaing qui a été le premier à envisager un organisme de ce type afin d’apaiser les tensions du moment et de permettre des collaborations créatrices au lendemain de la première crise pétrolière. 

Très vite, à l’automne 1981, le président François Mitterrand augmente considérablement l’ampleur du projet en faisant en sorte que lui soit attribué un lieu en bord de Seine : une parcelle de terrain de l’université de Jussieu jusque-là inutilisée.

Un concours est alors lancé auprès de jeunes talents pour concevoir un écrin exceptionnel au cœur du Quartier latin. Jean Nouvel, Pierre Soria, Gilbert Lezènes et Architecture Studio sont choisis (l’architecte-conseil saoudien Zyad Zaidan est également consulté). 

Ce groupement fait le choix d’incruster des moucharabiehs photosensibles sur l’édifice de l’IMA. 
Ce projet architectural remporte l'Équerre d'Argent en 1988, puis l’année suivante l’Aga Khan Award. 

En 1987, l’inauguration du bâtiment a enfin lieu.

 
La façade des moucharabiehs

Emblèmes du bâtiment, les moucharabiehs de la façade sont conçus pour s’ouvrir et se fermer toutes les heures en fonction des variations de lumière.

Jean Nouvel a puisé dans le motif Mashrabiyya de l'architecture arabe et a ainsi réalisé une synthèse de l'ornementation traditionnelle et de l'architecture de haute technologie.
 
Reproduisant des motifs traditionnels de la géométrie arabe, la façade Sud est composée de 240 moucharabiehs. "Industriel et décoratif, écran plutôt que mur, le moucharabieh a la délicatesse d’un mécanisme d’horlogerie et la sophistication d’une mosaïque". 

L'incidence de la lumière du soleil est régulée par des milliers d'iris derrière la façade en verre, qui s'ouvrent et se ferment en continu sous contrôle informatique. Une cellule photo-électrique permet un dosage de la lumière en fonction de l’ensoleillement. Les diaphragmes s’ouvrent et se ferment suivant la luminosité extérieure. Le rythme du mécanisme est calculé pour accomplir 18 mouvements par jour au maximum.
 


 
Le bâtiment de l’IMA est doté d’un musée, d’espaces d’expositions temporaires, d’un auditorium accueillant des spectacles, des projections de cinéma, et des conférences, d’une médiathèque, d’un centre de langues et civilisations, d’une libraire-boutique et de prestigieux espaces de réception,  

Il abrite un laboratoire de langues, une bibliothèque, une boutique d'art, un restaurant avec vue sur Paris et fumoir.

La terrasse panoramique

Au 9 ème et dernier étage de l’IMA, la terrasse offre une vue panoramique remarquable sur les principaux monuments de Paris avec, au premier plan, le chevet de Notre-Dame entouré des bras de la Seine.

C'est là où se trouve un restaurant, mais fait aussi salon de thé,  et le grand intérêt de monter à la terrasse est cette vue sur Paris, sur la Seine, superbe. Mais la terrasse était... fermée, en rénovation...
 
Au même niveau se trouve la salle du Haut-Conseil aux murs transparents, avec son "fumoir". Immense anneau attenant au lieu, il est le seul endroit de l'édifice où la transparence est quasi absolue. 
 
Le musée

Y sont exposées des oeuvres du "Monde Arabe" bien entendu.. 
C'était tout l'intérêt d'y aller un jour du patrimoine car il était gratuit. J'ai été très déçue.
  

Le Monde Arabe


La seule chose que j'ai aimé a été de voir cette oeuvre provenant du site de Palmyre.





 

 

Je n'ai rien photographié d'autre !

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