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vendredi 29 juillet 2022

Jardin des Plantes

Le plus ancien jardin des plantes en France est celui de Montpellier, fondé par un édit royal d'Henri IV en 1593.
Mais le plus célèbre des jardins des plantes est celui situé à Paris.

Il fut fondé par une série d'édits de Louis XIII : « lettres patentes » de 1626, achat et acte de propriété de 1633
et décret fondateur de 1635. 

L'adresse principale du jardin des Plantes est :
57 RUE CUVIER
75005 PARIS
Tel Accueil : 01 40 79 56 01
Mais il y a plusieurs entrées possibles
→ 36, 38, 40 rue Geoffroy Saint-Hilaire
→ 2, 8, 10, 18 rue Buffon
→ 47, 57 rue Cuvier
→ Place Valhubert




En ce moment en été il est ouvert de 7h 30 à 20h 00.
(Du 1er au 29 octobre 2022 : 8h - 18h30
Du 30 octobre 2022 au 28 février 2023 : 8h - 17h30)

Sites web :


HISTOIRE

On l'ouvrit au public en 1640 sous le nom de Jardin royal des herbes médicinales mais avec le temps s'installa l'usage de l'appeler Jardin royal des plantes médicinales, puis finalement et simplement le Jardin des plantes.

En 1844, le Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, de Félix Lazare et Louis Clément Lazare, le mentionne comme le "Jardin-des-Plantes".

Il s'agissait éminemment d'une institution de recherche scientifique : dès sa fondation en 1635, on y enseigne la botanique, la chimie, l'astronomie et l'histoire naturelle, et avant la fin du 17 ème siècle l'anatomie vient s'ajouter à la liste des disciplines enseignées.

En 1793, la Révolution transforma ce jardin royal en l'actuel Muséum national d'histoire naturelle, mais le nom de "Jardin des plantes" est toujours en usage pour le jardin d'origine, où d'ailleurs le Muséum national siège encore actuellement.

Le jardin des plantes de Paris contient un très vaste ensemble de laboratoires, des serres, une ménagerie, une zoothèque, différents parterres botaniques (dont un "jardin à la française" et un "jardin à l'anglaise"), et des bâtiments d'exposition scientifique faisant office de musées que le Muséum nomme "galeries".

Labellisées "musée de France" les galeries du Jardin des plantes, à Paris, sont au nombre de quatre :
→ la galerie de Minéralogie et de Géologie (construite en 1833)
→ la galerie de Zoologie (construite en 1889 et rebaptisée "grande galerie de l'Évolution" en 1994)
→ la galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée (construite en 1898)
→ et la galerie de Botanique (construite en 1935).

Cette dernière, la galerie de Botanique, contient le plus riche herbier au monde avec huit millions de spécimens conservés, mais les autres galeries sont aussi le lieu de préservation de spécimens de grande valeur scientifique et historique. 

La galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée, par exemple, conserve le squelette de l'éléphante de Louis XIV, qui est le seul éléphant de savane d'Afrique dont la présence est attestée en Europe pour la période qui va de 1483 à 1862. 

Le squelette du rhinocéros de Louis XV, tué pendant la Révolution, est aussi conservé dans la galerie d'Anatomie alors que sa peau naturalisée est exposée à la grande galerie de l'Évolution. 

Parmi les fossiles de grande valeur paléontologique peuvent être mentionnés le Mosasaure de Maastricht, les Palaeotherium de Cuvier ou le Compsognathus de Canjuers, tous conservés à la galerie de Paléontologie.

Source : Extrait de Wikipedia


Mais comme on est en plein été, temps magnifique, et qu'il fait très chaud...
j'y suis allée juste pour m'y promener.




 
Salicaire
La Salicaire commune (Lythrum salicaria) est une plante herbacée de la famille des Lythraceae très répandue dans presque toute l'Europe, à proximité des cours d'eau où elle forme de longues inflorescences rose pourpré semblables à des épis et facilement reconnaissables. Elle est aujourd'hui considérée comme une plante invasive dans de nombreuses régions du monde où elle a été importée.

Césalpinia de Gillies (Légumineuse)

La Césalpinia de Gillies est un arbuste à feuillage caduc, composé, finement découpé avec une magnifique floraison jaune soufre, à étamines pourpres en aigrette en été. Un des plus beau arbustes à fleurs. Très spectaculaire. Hauteur adulte d'environ 2 m, pour une largeur de 1,5 m. Ses fleurs jaune vif à longues étamines rouges, justifient son nom commun d'Oiseau de paradis, mais attention les graines riches en tanins sont toxiques, l'ingestion de 2 à 3 graines provoque des vomissements suivis de troubles gastro-intestinaux. Des recherches sont en cours sur certaines espèces pour leurs propriétés médicinales notamment antiparasitaire, vermifuge ou antitumorale pour certaines graines du genre.


Et j'ai choisi le Jardin Alpin

Le Jardin alpin rassemble plus de 2 000 espèces végétales montagnardes.


LE JARDIN ALPIN

L’ancêtre du jardin alpin fut créé en 1640, sous l’appellation "Jardin des Plantes de montagne". Agrandi et embelli au cours du mandat de Buffon, au 18e siècle, il ne prendra sa forme actuelle qu’à partir de 1931. 
Il est alors installé à l’emplacement du Carré des couches, auparavant consacré à la multiplication des plantes.

S’étendant sur près de 4 000 m², le Jardin alpin réunit en un même lieu des collections de plantes issues de régions de haute, moyenne et basse altitude de France et du monde. Il abrite également quelques spécimens typiques de milieux écologiques particuliers, comme les tourbières.

Ce qui ne va pas sans difficulté : comment faire cohabiter en plein air (parisien qui plus est !), des plantes originaires de régions méditerranéennes chaudes et sèches avec des plantes de montagnes au climat froid ?

Une des difficultés principales consiste à reconstituer artificiellement les conditions environnementales favorables à la vie des plantes collectées. Pour y parvenir, les jardiniers ont créé de véritables microclimats en tirant partie de la localisation du jardin. Sa conception, en dépression aux allées du Jardin des Plantes, forme un vallon de verdure protégé des vents desséchants, du froid intense et des grandes chaleurs.

Néanmoins, certaines conditions naturelles s’avèrent délicates à recréer. Ainsi, en hiver, les plantes des montagnes exigent une période de repos, sans pluie, dont elles sont protégées, dans leur environnement d’origine, grâce au manteau neigeux. Afin de retrouver ces conditions, certains végétaux du Jardin alpin sont donc recouverts de bâches dès l’automne. C’est à ce prix que ce milieu très surveillé et fragile offre chaque année aux promeneurs des moments privilégiés de floraison.

Le Jardin alpin n’a pas uniquement vocation à agrémenter les promenades des visiteurs : ce lieu remarquable a une riche histoire scientifique. On y trouve un hôte de marque : le pistachier, un des doyens du Jardin des Plantes, grâce auquel Sébastien Vaillant prouva l’existence de la sexualité végétale, en 1718.




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